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Le storytelling c’est l’art de raconter des histoires… mais pas n’importe quelle histoire.

Des histoires qui parlent, des histoires qui inspirent, des histoires qui apprennent.

Dans le domaine de la formation, l’utilisation du storytelling comme outil pédagogique a gagné en popularité ces dernières années, même si cette technique reste encore largement sous-exploitée. En effet, le storytelling, ou l’art de raconter des histoires, va bien au-delà du simple divertissement ou du discours qui nous incite à acheter un produit disponible sur le marché. Des recherches scientifiques ont démontré son efficacité dans l’apprentissage tant dans la mémorisation des informations que dans l’engagement des apprenants.

Parce qu’une histoire fait ce que les chiffres et les statistiques ne peuvent pas: elle inspire et motive. Le storytelling, quand il emprunte et respecte les codes de la narration, permet de traduire des idées complexes en exemples pratiques porteurs d’émotions fortes. Lorsque l’histoire est bien racontée, les auditeurs ou lecteurs ne sont pas seulement engagés mais impliqués, tant avec leur esprit qu’avec leur coeur. Selon les recherches du psychologue Jérôme Bruner, les faits sont ainsi 20 fois plus susceptibles d’être retenus s’ils font partie d’une histoire.

Au-delà du fait que les humains aiment les histoires, pourquoi le storytelling est-il si puissant?

La narration fonctionne parce qu’elle correspond au processus inné d’analyse, d’organisation et d’archivage de toute information entrant dans notre cerveau. Les faits sont traités comme des points de données. Les histoires, quant à elles, relient ces points. Elles donnent le sens qui nous permet de connecter les éléments entre eux.

L’entrepreneur et storyteller Leo Widrich a expliqué que nous pensons de manière instinctive sous forme d’histoire tout au long de la journée. Chaque décision d’action ou conversation est prétexte à la création d’une histoire brève dans notre tête. Aussi, quand nous entendons une histoire nouvelle, nous cherchons à la rattacher à une expérience que nous aurions réellement vécue. Notre cerveau s’efforce de trouver une relation de cause à effet avec un élément que nous aurions expérimenté auparavant. Nous nous retrouvons dans le récit, nous nous projetons à la place du héros de l’histoire. Nous nous identifions. L’histoire fonctionne alors comme un bac à sable émotionnel dans lequel nous pouvons expérimenter sans risque externe. Et c’est à ce moment-là que l’apprentissage durable se produit.

 

Les avantages de la narration sur l’apprentissage sont indéniables.

La mémorisation est améliorée.

-> Les récits captivent l’attention. Des études neuro-scientifiques ont prouvé que les histoires activement les régions du cerveau associées à l’attention et à la réflexion critique, ce qui rend les apprenants plus réceptifs aux informations présentées.

-> Les émotions font de l’effet. Les histoires émotionnellement chargées sont mieux mémorisées que les faits présentés de manière neutre, en raison de l’activation des systèmes neuronaux liés à la mémoire et à l’émotion.

L’engagement est accru.

-> Une connexion empathie se crée. Les récits permettent aux apprenants de se connecter émotionnellement aux personnages et aux situations, ce qui favorise un engagement plus profond que le contenu lui-même.

-> Le contexte est posé. Les histoires fournissent un contexte dans lequel les apprenants peuvent intégrer de nouveaux concepts, ce qui facilite la compréhension et la rétention des informations.

L’apprentissage est significatif.

-> Le sens est construit. Le storytelling encourage les apprenants à créer du sens en reliant les informations présentées à leur propre expérience, ce qui renforce l’apprentissage.

-> La persuasion est maximisée. Les récits bien construits ont le pouvoir de convaincre et de motiver les apprenants à adopter de nouvelles perspectives ou comportements.

 

Au regard de ces études, nous croyons qu’il est possible d’atteindre les apprenants de manière simple et efficace, de les aider à mémoriser et à entrer dans leur formation. D’être touchés, émus, engagés, motivés à effectuer les évolutions nécessaires que nous attendons d’eux à travers l’acquisition de nouvelles connaissances. Nous pensons que le storytelling est une arme redoutable qu’il faut utiliser davantage en formation. C’est avec cette conviction que nous nous mettons à votre service pour imaginer des scénarios de formation parlants, puissants.

Des formations qui parlent à tous les types d’apprenants

Le storytelling a ce petit quelque chose de magique qui fait que chaque profil d’apprentissage y trouve son compte. Avec une histoire, chacun apprend parce qu’il ne peut pas s’en empêcher! C’est la manière d’apprendre la plus naturelle et durable qui soit.

Les visuels

Les visuels retiennent l’information grâce aux images mentales qu’évoquent le récit.

Les auditifs

Les auditifs se focalisent sur les mots qu’ils lisent (dialogue intérieur) ou qu’ils entendent.

Les kinesthésiques

Les kinesthésiques se souviennent des émotions éprouvées pendant l’histoire et y rattachent l’information.

Références

  • Thot Cursus. Formation et culture numérique (2018). Raconter des histoires, un outil puissant pour la mémorisation.
  • Harvard Business Publishing (2018). Telling stories: How leaders can influence, teach and inspire.
  • Hasson, U., Furman, O., Clark, D., Dudai, Y., & Davachi, L. (2008). Enhanced intersubject correlations during movie viewing correlate with successful episodic encoding. Neuron, 57(3), 452-462.
  • Kensinger, E. A. (2009). Remembering the details: Effects of emotion. Emotion Review, 1(2), 99-113.
  • Mar, R. A., & Oatley, K. (2008). The function of fiction is the abstraction and simulation of social experience. Perspectives on Psychological Science, 3(3), 173-192.
  • Schank, R. C., & Abelson, R. P. (1995). Knowledge and memory: The real story. Knowledge, concepts, and categories, 1-16.
  • Bruner, J. (1990). Acts of Meaning. Harvard University Press.
  • Petty, R. E., & Cacioppo, J. T. (1986). The elaboration likelihood model of persuasion. In Communication and Persuasion (pp. 1-24). Springer.